
C'est en 2014 qu'Adidas lancera sa Smart Ball, ballon intelligent qui ambitionne d'optimiser le travail des joueurs, des joueuses et des coachs de football. L'année suivante, sortiront des cramponsdu même genre, pesant moins de 100 grammes et équipés d'une puce pour analyser les performances de l'athlète. Un nouveau pas qui fait définitivement entrer le football dans l'ère moderne.
Adidas procède actuellement, dans son laboratoire londonien de Victoria House, aux ultimes réglages du ballon Smart Ball (ballon intelligent). Ce ballon de football révolutionnaire bardé de capteurs permettra de connaître la distance, l'angle et la vitesse de frappe du ballon au moment de l'impact. Les données seront transmises, analysées et commentées en direct par des outils informatiques à travers une appli spécifique pour téléphones mobiles. De quoi faciliter et optimiser le travail à l'entraînement et peut-être même en cours de match. On ignore pour l'instant si Adidas compte faire homologuer son ballon par la FIFA ou si l'équipementier allemand se contentera des séances d'entraînement.

Des puces sans démangeaisons
Des puces électroniques et des statistiques, il y en aura aussi dans les chaussures de football. Après les précédents modèles déjà équipées de puce, Adidas perfectionne l'idée du crampon idéal avec la conception d'un modèle ultra-léger de l'Adizero F50 (99 grammes). Comme sur les paires actuelles, la puce communique avec le système d'entraînement assisté par ordinateur miCoach Elite. La combinaison des deux éléments produit automatiquement un tir croisé de statistiques relatives aux performances de chaque athlète. Il suffit d'un ordinateur ou d'une tablette pour obtenir ces informations en temps réel. Et là aussi, cela donne du grain à moudre aux meuniers de la perfection physique et technique.

L'innovation réside aussi dans le poids de ces chaussures, les plus légères jamais fabriquées. Adidas a expliqué avoir utilisé un tout nouveau matériel permettant d'alléger la version précédente de près d'un tiers de sa masse. Fluidité et contrôle seraient ainsi décuplés.